[] Quand choisir priorité à la vitesse Il s'agit évidemment de vouloir capter l'action... soit en la figeant... soit en la simulant par des effets spéciaux. On va privilégier la priorité à la vitesse lorsqu'on photographie de jeunes enfants en pleine activité. Vous pouvez l'utiliser en particulier pour les scènes d'action ou de sport. La logique "Priorité à la vitesse" s'applique avec bonheur à toutes les situations photographiques: paysage, intérieur, photographie au flash... Commencez par estimer la vitesse minimale en-dessous de laquelle votre sujet ne risque pas le flou de “bougé”. Pour un randonneur passant à quelques mètres, ce serait par exemple 1/80e s; pour un skieur, 1/800e s. Il n'existe pas de règles car cette vitesse est fonction de la distance au sujet et de sa vitesse relative par rapport au photographe. Dans le cas d'un paysage, la vitesse limite dépend de la capacité du photographe de ne pas trembler. Entre 1/30e s et 1/60e s selon votre âge et votre forme physique pour une focale de 50 mm. Pour les longues focales, on choisit une vitesse égale à la longueur focale (1/200e s dans le cas d'un 200 mm, par exemple). Vérifiez l'ouverture calculée par l'appareil. Il se peut qu'elle soit trop grande (par exemple f/2.8) ; or, comme vous le savez, un diaphragme trop ouvert entraîne une faible profondeur de champ. Trois options (que vous pouvez combiner) peuvent y remédier : - Abaisser la vitesse d'obturation (en tenant compte du risque de flou de “bougé”, qui augmente). - Monter la sensibilité ISO (attention à l'augmentation du bruit numérique à partir de 400 ISO !). - Augmenter la luminosité de la scène (attendez que le soleil brille davantage ou ajoutez un flash puissant).
Les modes
Le mode priorité à la vitesse
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